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Affichage des articles du novembre, 2010

I am sterdam

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Entouré d'étendues d'eau portée en canaux Sillonnant la contrée au destin aplati Maybe I am sterdam, ou peut-être je suis Simplement attentif aux signes ordinaux ? C'est à n'en point douter le froid vent de Reestraat - Ou son souvenir qui altère mon estime De la cause des ponts qui chantournent l'échine Plus bas que cette eau qui, plus personne n'hydrate Les avenues piétonnes, que, peu las d'arpenter Les diurnes promeneurs, s'efforcent de trouver Aux familiers détours des teintes innovantes Pour séduire à nouveau, s'ouvrent de plats commerces Aux façades criardes manifestant l'inverse De l'intention qu'elles ont su rendre malséante.

D'antan

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Je me demandais jadis ce qu'il en est de la réponse - Si s'affiche le mal quand l'uni se divise Si demeure un pétale de la rose indivise Si le pluriel fait surgir de la fleur les ronces

Co pain

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In everlasting hope, from the fault we abstain To achieve, lonely, comes another sorrow Half-taught in suffering, in anguish, and below Lays love and its wishes (from the other, co-pain) Then, overrated trust, from highest horizon To the lowest worries initiate the action That defeat any match and strengthen the idea: Of an eternal sun up to the darkest skies Coming and going on the way of our lives But only brightening purest transitory

Pré-texte

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Polymorphe talent Souvent revêt l'obscur D'atypiques élans S'interrogerait-on De folie et sagesse Le plus juste straton - L'éclatante nuesse Dont tu narres souillure. Ces maux - nés-cessité - Sont du plaisant valeur : Des élans sus-cités, Vivifiant les abimes Similaires à des fleuves - Tels une mort intime, Des gouttes qui se meuvent Et qui jamais ne meurent.

Ainséité

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D'où provient cette invite qui scinde dans l'intime De tourments orageux et d'abimes pesants, L'usuelle rémission, le bien satisfaisant Ce qui habituellement jamais ne s'exprime ? D'où provient ce cri qui annonce l'eau des yeux, Et gèle le fond des oniriques visées Quand exhorte l'honnête à magique virée Et la crainte du nu, du céleste l'Adieu ? Bien qu'il soit, aux lueurs de tierces d'acuité Plus aisé de saisir, en ce déchirement Du contrôle et du rêve certains apitoiements Inutiles - fâcheuse est cette ténuité ! A vivre chaque nuit le dilemme du choix De tristesse docile aux accents routiniers Et piteuse sébile aux libres aumôniers - Est-ce affranchi que l'on paie ce qu'il nous échoie ? Ô terrible problème ! L'épineuse question D'une médiane voie dans l'étroite nature En son sein abritant, et ce cœur immature Et le captieux esprit aigrissant la friction ! Et pendant qu'une muse à nouveau guindera De cette dualité une

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En ce lieu évidé d'usités oripeaux Que dirais-je d'un âge que je n'ai jamais eu - Quand à peine majeur et néanmoins fourbu N'admettait la jouvence aux multiples suppôts ? Ah oui ! j'ai eu vingt ans - ces vingt ans si lointains Exploitants de colère, et d'inadéquation De l'émoi et du monde qui mêle la friction De l'idée et de l'âge ! Ah oui ! je me souviens Est-ce ainsi que, mature, la noble découverte De hardiesse à muter les alentours inertes Se manifesterait en l'auguste vingtaine ? L'univers à nos causes ne serait que prétexte - Le tragique tracas de la plume et du texte Que nous dotons de dénégations incertaines.

Des rebonds

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Mes amis, ne se tarit pas l'inspiration Ni même l'affection, à trop la sillonner Urbi et orbi , tant que bien accompagné De fidèles alliés, s'exprime variation. Infinie cette danse qui conjugue nos maux Inondant d'allégresse les vaporeuses panses Quand s'alignent ainsi les verbes que dispensent Nos souffles amplifiés en réflexion d'émaux ! Ici n'est pas l'essence qui puisse se tarir D'un usage dantesque, aux infamantes mires - En présente Agora se révèle l'Essence Libellons à nouveau, et libellons encore Nos intimes inspirs, transitoires accords : Glorifions ainsi les fâcheuses contingences!

Haiku

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Constance féline D'une suavité jonchant Nos vies orphelines

Paradoxe sauvage

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Cet aplomb, cette audace, ce talent courroucé Cet esprit critiqué aux confins du secret A ce baroud verbal est aussi indiscret Qu'il se fait circonspect des mires effacées. Fascinant intérêt, que l'on voue à ces fauves Qui, brillant de vigueur à cause d'appétence Unissent à leurs heures gracieuse compétence Et défiant bellicisme dont friable se sauve Mais aussi prestement qu'il les a attiré De tant d'impunité, s'écartent de son flair Ceux qui de l'indompté redoutent le célère ! Paradoxe sauvage, tant terrible qu'aimé - Cette prunelle vive qui s'insinue partout ! Fascinant, d'assez loin - voyons vite, au cas où...

Tierces d'acuité

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Comme une perle rare dans le vaste océan Fugaces, ils surgissent, les instants redoutés Dans l'averse des jougs, foudres de liberté Électrisant l'inerte, au-delà et céans ! Certains, dissimulés dans le sombre tragique Des oripeaux factices de la dépossession Sont au nu primitif brusque coercition - De l'ombreux seraient-ils le secret emphatique ? Il en est, aux lumières de l'aube décharnée Qui, de la dernière heure, délogent tout effroi Te réclamant si voisin de l'Ultime Froid, Mais te laissant distant de la fatalité ! Et d'autres dont pratique s'exerce dans le sang Qui, abritant l'acquis sous leur longue tunique Mêlent dans le mystère un véhicule inique Et l'admirable aveu d'acolyte adjacent ! Ô horrible merveille, drogue de mes tourments ! Ton attrait impétueux - plus que mes égéries, Plus que cette opulence, qui à rien n'aguerrit - Aura été tragique et fidèle enseignant. Je me souviens de toi, j'honore ta beauté Quand brisé, abattu, pu

Ravi

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De ses émaux succincts, sera-t-elle parvenue En l'inspir, à donner, au naïf une chance D'évoquer au présent si curieuse excellence Qu'illusion de partage - le mirage d'un nu. De l'envie d'achever, ce qui déjà connu Est moins inconfortable qu'une étrange rencontre, S'évide l'évidence que tangeance démontre - À ôter l'authentique, sera-t-elle parvenue. Qu'une nuitée ou deux, à extirper du songe L'onirique substance, qui tel éclat prolonge Ne saurait, c'est certain, être pesant tracas. Quelques parures enfin - c'est une tragédie Que pour les bien porter, d'aventure elle n'aie dit Ce qui, de ces instants, éclaircit le trépas.

BG 2.12 – 2.16

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Jamais ne fut le temps, ou nous ne subsistions Moi, toi, et tous ces rois, et jamais ne sera Le temps de cesser d’être à tout ce qui déjà Fomente à notre insu l’Ultime permixtion ! Au funeste moment, comme à l’ardent succède Sénilité normale, revêt un attelage Inédit celle qui, de vie en vie voyage - Cette âme qui des Cieux, se fait savant aède ! Éphémères les joies, fugitives les peines, Images d’estival succédant à l’hiver - Rigoureuse rencontre des sens et de matière Ne devant procurer ni extase, ni haine. Celui qui, résolu, en chaque circonstance À ne pas contrefaire l’intérieur éthéré De l’agitation d’une nature infectée - Celui-là, de ce joug, est digne de vacances.

Ad Hoc

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De voir en l'univers ce qu'il nous sied de voir Est à n'en pas douter fascinant attribut Et dessert en usage - pour qui l'a entendu L'équitabilité des ombres et des espoirs Pour qui plus rien n'attends, d'autre que l'attendu - Pourquoi l'inattendu irait mander prière Quand toute invocation à ce qui n'est matière Fais d'Occam un affabulateur entendu ? Or, d'écrire en nos vers ce qu'il nous sied d'écrire C'est apprendre à aimer ou apprendre à mourir - C'est prodromique choix de notre destinée Cette fois, l'Univers, je ne l'ai pas décrit Au bénéfice de celle qui me permit D'appliquer ici le choix de ma liberté.

L'effet mère

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Pardonnez la carence qui m'oblige à mirer De l'omerta profonde une moindre excellence Et tellement profonde - Ô, mère ! ta présence Idéale est en moi la pépite et l'acier. Ne pourront accomplir un cœur issu du tien L'éphémère et l'oiseux de ce monde infécond ! Et quant à méconnaître ce courroux rubicond, Ne serait-ce ignorer l'interligne des liens ? L'excès des intentions peut-être aura permis Ma prison de mystère, et d'aimer à demi Stipuler ces deux mots en constat défectueux ; Amer cette matrice à t'avoir succédé Mais que cet effet mère fut de longue durée ! Ta présence à jamais, de l'inepte est l'Adieu.

Morale de l'éthylique chemin

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Point trop n'en faut Trop peu n'est mieux.

Flâneur

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Que fais donc le flâneur en d'inconnues cantons Décelant du tableau les multiples attraits ? Déjà son cœur épris de l'éclat de son trait, Déjà est pris son cœur au piège de son ton. Près du site enchanteur s'imaginerait bien Y passer quelques vies, le timide flâneur ! L'horizon attentif soudain dans sa Grandeur Semble frappé de peur, et s'éluder au loin. Et progressant ainsi vers l'espace distant Y voulant rapporter un contour existant Disparaît de ses yeux le divin paysage ! Ne suis-je qu'un flâneur à vouloir espérer << Et le Ciel et la Terre ou je ne peux errer ? >> Se dit celui qui marchait sans être en voyage.

Olfactive rumeur

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Ô toi, l'ensorceleuse qui m'avait éveillé Au ton de la douceur d'un regard émeraude Et d'une derbouka, à l'aube déjà chaude D'un lointain Hammamet - incise ensoleillée ! Le vent à rapporté jusqu'au pays de glace Nos propos de silence, nos regards exprimant Cet accord essentiel ou survit patiemment En présente fragrance, nouvel écho de Grâce. Olfactive mémoire si cruelle demeure À nos cœurs étrillés ce sentiment de peur De ne plus jamais vivre un paradis connu Langages différents, je retiens de ces yeux Le seul enseignement - Jamais ne dis adieu Au parfum qui jusqu'à ton cœur est parvenu.
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Ô combien appréciable est telle émulation Quand les voix de nos voies se fondent en un soupir Agonisant parfois de voir en l'hétaïre Indécente la cause de nos conciliations ! Les colombes dénoncent ce qui n'est pas blancheur Plébéienne - et par vision dyschromatopsique, Que l'iniquité frappe d'un secours diabolique : Bientôt feront la grève les pharisiens bêcheurs. Si Française oraison n'est guère amortissable Philosophie porcine m'est certes préférable À proser trop nuement ce qui nous est accore. À bûcher le milieu, j'aimerai cependant Troquer un vers ou deux (disons par accident) Du féroce cité, ou son plus grand record.

Ode-yeux

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Des bois enchanteresse - buandière des lieux - Toi qui, par le passé n'a soulevé esclandre Qu'au boni exclusif de canaille triandre : Combien, de ton action, à gager le sanieux ? Dévote mante, voyez - comment votre nuance Vous incline déjà à cruelle intention ! De la riflette au bois, et de l'idéation D'un ennemi perçu - ou gît donc insipience ? De votre fixité peut jaillir le véloce - De précise portée, initiant quelques bosses Aux crânes émaciés galopant au fendoir Mais jamais ne pensez pour elle découvrir Ce que l'inappétence l'exhorte à assouvir : De la mante, les yeux, ignorent l'illusoire.

Con parable

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Le touriste seyant, à qui l'on demandait De l'étoile et la fleur beauté superlative Observant en chacun la cause laudative En vint à objecter dans les termes d'un souhait : ' À l'Ultime question je peux donner un sens S'inscrivant strictement en pleine vacuité - A celui qui reçoit le don de cessité, À celle qui ne veut humer l'efflorescence .' Sa voix résonne encore au vent de la montagne Ou survit une fleur qui vers un astre gagne De précieux centimètres sous la clarté céleste Collationner ainsi ce qui se meut ensemble Dépossède le rythme qui satisfait à l'amble Des talents contigus d'un seul et même geste.

Poke her

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Abattons-nous des cartes, ou formons-nous des paires Pouvant atout garder quand s'exhibe River En ce jeu ou casuel peut être vexateur Et la veine manquante de semée tréflière ? En rouge ainsi fardée, bluffer l'indifférence N'est d'aucune évidence quand est sortie la Dame Associée à couleur pour union exogame - (La phobie de nos joueurs étant la mésalliance) Allons Valets, allez ! Passez-donc ce tournant - Qui, mille-fois franchi, n'en est accommodant Qu'au louable service d'hasardeuse fortune ! Mes cartes abattues, je redeviens songeur Quant au rapprochement de la Dame de Cœur Et du Roi de Pique en conjoncture opportune.