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Affichage des articles du août, 2011

Zmâla

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Plus ferme conviction ne fut oncques éprouvée À la houle assaillant notre instable récif Notre intime grammaire, et puis son abessif - Un arceau parnassien en nos cœurs a gravé Une voûte dont l'arc compresse et puis supporte ! Point ne puis-je à nouveau, baigné d'une romance Enlever leur sillage aux porteurs d'influence, Ni regretter en vain le cercle sans cloportes. Est-ce loin de la Muse, et de libre concorde, Que s'oublie un été dont le parfum s'entête ? Presque-île ballotant de nos cœurs à nos têtes, En écho d'un foyer qui nos écarts accorde. Poésie, ma famille - as-tu choisis tes membres ? Puisqu'un déjà observe, au comas que je pleure, Des arbres malvenus, choir un fruit de couleur Dont le sombre déjà quelques rimes démembre - Ces éclats qui m’appellent à vous d'éternité, Mes amis - j'ai quitté  ceux qui ne le sont pas Point n'est-ce du désuet engendrer le trépas - C'est raviver les affres en nos fidélités J&#

Bye Mag

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En ce cœur kangourou, une poche assez vaste Contient, non déclarés, tes amis, qu'alimentent Ce camerounais rêve, ce désert qui tourmente Ô d'un cardiaque appel, un réflexe néfaste ! Tu emmènes avec toi le sable qui compose La plage des amis - tu emmènes avec toi Cette altière liqueur aux gouttes qui tutoient L'océan-souvenir de cette larme éclose Mais je ne te salue, ni ne dit au-revoir À mes yeux au moment de cesser leur devoir ; Je me couche serein de recouvrer ma vue Cet espace est un leurre, il durera un an Et, les tristes esquisses, un cadre abandonnant, Durciront ces éclats dont ta vie est pourvue !

Kaligraphie

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Parcourant à nouveau, de notre intime danse, Tes accents et tes mots, le brutal éclat de Ce que si bien j'entends, mais qu'une fois ou deux J'ai entendu avant - et je rêvais, je pense - Transpire de mes ports l'amarre que je quête. Je sue l'envie de tout abandonner enfin Je discerne un regard, o si triste et si fin, Qui ne me juge pas ni ne cherche conquête, Et pourtant à conquis la place que tu contes. Il est quelques rumeurs que je crains que tu craignes Mais je crois davantage en ton cœur, et son règne Exige en cet endroit le plus noble vicomte. C'est pourquoi un silence, à défaut, signifie 'La clef est très lointaine et je ne sais comment Dénouer de ce thème un interne tourment - D'une émotion oser une calligraphie.' Du temps que mon action, en sa verve arrogante, Contribuait à sonder un très sombre sujet, J'eusse aimé dire enfin de tout ce bruit l'objet A toi présenter ma moitié plus élégante. Mais voilà, au jou

Bloody Mary

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Je ne sais pas ce que tu voudras me répondre, Ô compagne engagée contre démons et peines Surveille en tes penchants, l'amnésie des merveilles Et des monts, qu'à tes fils tu ne peux pas appondre. Ignores-tu ce qu'ont mis des ans et ahans Les anciens bâtisseurs de cultes, à construire ? Les canaux passionnels convergent à instruire Les cardinaux dont tu te prémunis, séant. Et attireras-tu ce contre quoi tu joutes, Terrorisme visuel sur ta propre déroute Remplacera le blanc par un rouge engagé Expression de lumière, ombre qui ne s'efface Point devant l'émission de ce pourpre de masse - Ce vin ne disparaît que d'un bonheur âgé.

Félin pour l'autre

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Je loue la mie féline, et son soyeux éclat Qui adoucit le temps et courbe les auspices - Ainsi que son échine au seul instant propice ! J'admire la crinière (et puis ses corrélats) Que nous soyons, ou pas, fétiches du félin, Le nier est inutile, il existe en nos vies Et toute sa cambrure abroge les envies Éparses d'autres chat(tes) - Étalon aquilain ! Un miaulement éveille un penseur en sursis ; Entre béantes pattes, un présent endurcit Et sa foi dans le Haut, et son jonc structurel - C'est que, dans l'inertie de la boue fut conduit Le sauvage d'hier, le fauve d'aujourd'hui Et de demain encore, la griffe de nos zèles.