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Affichage des articles du septembre, 2011

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Prends un bon vent mon pote, on se revoit bientôt; Ni trop près ni trop loin, ni trop tard, ni trop tôt, Un point dans le milieu de futures envies - Nous, on s'est déjà vu,(il y a quelques vies) Tu pars bien fortuné - ton trésor t'a-compagne, Si je trouve le mien, trinquons donc ce champagne D'une fière couleur, mais d'un ton délicat Voyons si sa saveur est douce au Sri-Lanka Pendant qu'au cul te pousse une vague puissante Je piste un des sillons, la trace évanescente Vers un rêve assez fou (qui reste à définir) Mon estie de Brahman, un de moins à compter Et parmi les meilleurs - mais l'Inde est à côté Il faut dire 'bonjour' quand c'est loin de finir

Automne

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Des souvenirs, et des remords, Ni trop vivants, ni vraiment morts, Point je n'avance en mon destin, Mon trait est triste et indistinct. Et ni trop jeune, et ni trop vieux, D'une vision je suis envieux, Sans que fierté ne soit une aide Qu'au désir, le goût ne succède Ma vie tu te veux un combat Et ce combat, déjà m’abat, Insatiable est ma solitude. Il n'est plus temps de se mentir, On ne bat pas ce qu'on attire ; Ma vie, tu es cette inquiétude.

Dvija

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Si j'osais, une fois, dépeindre sans mentir Ni proser, que serait la forme de ce cœur ? Un carré anguleux, de la courbe moqueur, Un cercle vain en soi, qui de soi craint pâtir ? Si j'osais, ô si j'osais vraiment affirmer Au papier ma graphie et à toi, cet émoi, Le seing de mon profit, ce toit que toi et moi, De nous avons bâtis, en nous avons fermés, Certes je n'en ferai pas si belle bâtisse ! À peine une maquette - Un dessin qu’aplatissent Les sabots discursifs ne sachant dessiner. Mais si j'osais pourtant en faire un vain croquis, Verrait-on cette rose enchanteresse qui,  Fit d'un fidèle cœur, un noble condamné ?
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Un émoi fait hommage au dessein qui songea De braises colorer deux qui, brûlant, déjà, Peut-être, un même songe ? Je le vis peu à peu. Timidement enfin, et comme doucement, La flamme roussit l'or, j'immacule ardemment Cette foudre en ma vie, cet éclair, soit ton feu. C'est à cet espoir clair, pour ce qu'il n'a encore, Qu'on reconnait cet hémisphère, qu'un accord Complète, et je te vois - et je te vois enfin
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  Un son de talon Suivi d'un félin gracile : Synchronisation.
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Car ce n'est certes pas, l'engeance de la fuite Qu'une fois, parait-il, d'un duo mandaté L'une - et l'on ne sait qui - aurait admonesté Les séquelles à autrui, qui rédigera suite Et concluera vraiment ce que je vois ouvert. Toi, Princesse tout court, de ce tourbeux Talion Tu omets d'énoncer pourquoi rugit le lion, Pourquoi, mignon félin, le gêne un découvert : Et ce ne sont pas tant ces bourgeons sans odeurs, Ces fleurettes de rue, que ce que t'avais dit Un fou dont tu aurais pu louer, à bon prix, La folie et oser, - et oser pour une heure -, Qui appose un cachet quatre fois éploré. Ô menteuse éhontée ! Première enchanteresse, Qui point donc n'a manié cette argutie perverse, Paradoxe assassin d'émaux élaborés ? Des prétextes récents me soulèvent le cœur, Mais La Muse Éternelle, en un jet m'a vidé ! Salves, flêches et recul - rien du faux validé De familles, Mesdames, n'absout le négateur. J'ai lu, je ne sa
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Le regard est une prose A lecture exclusive Qui octroie une force Centrifuge et sans rimes Et je n'ai d'autres choix Que de tourner avec