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Affichage des articles du août, 2012

Pluvianswer

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Revisiter d'antan le carrefour étroit Y retrouver l'émoi recouvert par le temps C'est n'est pas espérer, ni n'est terrible en soi Que d'être spleenétique et parfois militant L'on rappelle un accord au souvenir qui l'a Façonné : maintenant que d'antan est ailleurs Je ne recherche plus les idées, mais voilà Ce que nous recherchions vraiment est le penseur Il en fut quelques-uns qui pansèrent vraiment Et je reviens ici pour leur rendre un hommage - Cet air est plus vivant que les vieilles images Nous les raviverons d'un pourpre dans le vers   Car il manque au rouage un pignon de droiture Et au pluvian cette féline signature
L'on cesse d'exister non pas après novembre Mais quand à l'or il manque une fidélité Vous vouliez un fardeau, vous croyant forts de membre ? Le cœur du ciboulot, vous n'avez exploité. Si l'on cause et l'on aime, on déchire et on casse Tout un puzzle humain ouaté tant qu'on s'insert Ce monde qu'on s'invente est-il toujours loquace ? Et si rien n'y est dit, est-il jamais sincère ? Dans le cercle de ceux qui ont reçu la vie Ainsi qu'une blessure assez divulgatrice Ne défendent-ils pas cette trop rare envie Du suicide de guérir cette cicatrice ? Allons, novembre n'est jamais un très bon mois Si décembre se fait plus doux, excusez-moi, Pour promptement achever une lassitude -   La retraite est une activité inutile En famille, ne seriez dans la solitude Ni ne seriez géni-al - mais en quoi est-ce utile ?

Sophia Felidae 2

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La Féline Mystique est à l'esprit adulte Philosophale pierre et ingrédient magique La compresse du temps qui coule, hémorragique Tendance à moi stoppée en l'immortel occulte De sa fauve crinière et son teint majestueux Je plonge en sa substance et mon cœur en grossier Métal à enrichir, cet habituel acier Que le feu assouplit, ressort clair et verveux. Si je dois louer alors une alchimie puissante À la horde des loups que le mensonge agit C'est le ton éclairé de notre analogie Et surtout ce qu'aucun mot ne peut approcher ! Seul, un peu, de mon cœur l'avait prévu l'oracle : Car je l'ai rencontré, la vie est un miracle

Sophia Felidae

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Moi c'est félinement que j'ai mes élégances D'une couleur, n'est pas ma crinière encombrée Si seulement j'étais départi d'arrogance Je serai bien parfait, mais aussi moins cambré Et si, d'une magie que seul connait le Sphynx Percevant l'intérieur d'un autre Alcibiade, et, Un homme comprenait les choses comme un lynx Que ferait-il, ainsi, du secret de Lyncée ?   Sophia felidae triomphera, j'en miaule ! Et toute apprivoisée qu'en de fines moustaches Sourirai à ces bêtes et leurs tristes attaches Car ce n'est la nature et ce temps hypocrite Qui l'apparence rends si belle et si gaillarde C'est bien l'infirmité des yeux qui la regardent. - Écrit à la patte  - 

L'autre soir

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Je nous ai vu ensemble et heureux sans le dire Sur une plage blanche et sous l'astre radieux Une vague est un son, la musique est ton rire L'harmonie de nos sphères est au monde un adieu Enlaçant de tes courbes une ligne parfaite Plongé dans tes cheveux, je ne vois plus le temps Le soleil est couché quand je lève la tête Et pourtant ai-je chaud - n'est-ce pas inquiétant ? Les étoiles sourient au bleu qui nous étreint Je crois bien qu'elles-même, en feront un quatrain Pourvu que sous leur clarté, nous nous enlacions Mon âme a épousé la tienne bien avant Que nos corps ne le fassent et dans cet océan Je saisis mieux l'ampleur de nos dissertations

Vulcain et Elie

La fidélité est devenue un art goth, ou argot - regroupant des individus vivant hors des normes et du protocole, a qui l'on peut prêter l'épithète de voyous, c'est à dire de voyants, ou plus expressif encore, de fils ou d'enfants du Soleil. C'est bien pourquoi, comme œuvre d'Esprit, elle sait qu'elle est devenue une cathédrale qui s'effondre déjà, de n'être pas plus visitée, et qui résiste au temps, en toute proportion, de l'être encore un peu.
ô, douce créature ! Qui n'a d'autres tracas Que faire perdurer Ce si intime émoi Qui, constamment, procure De la joie ! Suivre un point Lumineux sur un mur

Ballade féline

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Je t’emmènerai au bout le plus clair du Parc Là ou les écureuils sont les seuls locataires Là ou le pieds de l'homme à peu laissé de marques C'est l'endroit le plus beau et c'est le plus bel air Nous nous reposerons des épreuves anciennes Sur l'herbe verdoyante, il n'est d'ombre imprévue La vie nous donnera la couleur qui est sienne Par nos cœurs approchés, recouvrerons la vue Je nous vois si souvent, parcourant les vallons, Heureux et souriant, ou sinon endormi Près du lac ondoyant ou nous nous serons mis Mon corps est oreiller à ta tête féline Mon cœur est a attaché à ton cœur à jamais Et mon âme est jumelée à toi, désormais !

Poévie III

Parfois je sens glisser l'ivresse poétique De la main qui l'écrit au creux qui la reçoit Rien ne peut plus sortir, qui pourtant la perçoit, Les mots si mal écrivent un calme chaotique Mes yeux tout seuls, suffisent à jouir en mélodie Pourquoi décrire un mal qui moins bien sied à plat ? À tenter de graver dans la pierre un éclat Je m'y baigne plutôt, sans le prendre à crédit J'aimerai que les grands poètes fussent ainsi - Devinés, simplement, car occupés à vivre Les rimes qui, la main, la vue, le cœur enivrent Mais ma vie durant oublierai de les louer Tant j'y pense et déjà, demain est un nouveau Enchantement qui, le précédent équivaut