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Affichage des articles du juillet, 2013

c'est d'elle que

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Ai-je connu, déjà, la muse que tu chantes ? À présent que ces mots vont leur causale route Qu'au fier temps de nos liens, nous trinquons l'ondoyante Émise, puis recluse au nom d'une déroute Vient une émotion trouble en ma féline paix Aigue comme un échange et grave ainsi que ce Qui ne fût achevé sans l'attendu respect Cardiaque ambivalence aux souvenirs chanceux ! La trahison n'est pas sensation véridique Panachage d'amour et visions idylliques La trace de l'amuse est restée ma prière Car c'est d'elle que j'ai retrouvé mon inspir Si puissant qu'un écran n'est plus une frontière Fidèle, ému, et chaud tel un constant soupir

émanant de sa grâce

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Quand spontanément sonne une rime nocturne C'est de multiples notes émanant de sa grâce - S'en nourrit, je confesse, poli quoique vorace Donnant ce qu'elle a prit, princesse taciturne ! Tant son âme, identique aux veilles étoilées Qui sauvent le soleil en attaquant la nuit Que son cœur exclusif dont constance conduit Les plus nobles nuances à mieux se dévoiler Tant son trait nourricier d’obsessions sulfureuses Que ce teint qui engendre ivresse douloureuse Louerai-je assidument en cette incarnation Est-ce un don de hasard, ou de fatalité ? Son éclat envahit mon imagination Des abysses abstrus jusqu'aux extrémités

Le virtuel n'existe pas

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Le virtuel n'existe pas Les courants empruntent des canaux subtiles Ses sillons s’engouffrent dans  nos vides Nous les voyons pas C'est pourtant en suivant leurs invisibles routes Que la tête en pagaille et le cœur en déroute Se dévoilent à nos yeux ce tracé supérieur Nous n'allions pas ici, et pourtant nous y sommes Je reconnais ce lieu - c'est des pertes, la somme Transfigurée au nom d'un hasardeux rieur Est-ce à ne pas le voir que nous y trouvons tout ? Le paradis perdu La sensation du feu Les songes de l'enfance La Baïne nous poussant à notre extrémité Et si près d'elle Le virtuel à ceci de commun avec l'espoir Qu'ils sont des mots issus de notre cessité

Mélodie

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Ces fanaux, en mes yeux plongés T'appartiennent, ô rime charmante, Les cherchant, me suis engagé Dans une joie qui me tourmente Une folie douce ravage Mon esprit, mon cœur et mes mots Le temps n'atteint autant mon âge Que l'expression de tes émaux Car notre échange m'épanouit Irrigue un feu bien supérieur À moi - L'embrase en pleine nuit Ou je m'étais perdu, dailleurs Puis, il consume un peu mon âme Comme une envie - rouge est sa cendre Ce penchant s'offre et fait descendre Toute ma vie dans cette gamme !