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Affichage des articles du août, 2013
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Je prendrai ma retraite en layons amoureux Qui visitent ton âme aux confins de ton corps Qui vagabondent en toi - et y retournent encore Sans jamais se lasser, Ô circuit savoureux ! Je serai tendre, assez, mais surtout vigoureux Car les explorateurs font appel au courage Pour oser creux, et monts, il faut tendresse et rage Pour ton ultime fond, je serai langoureux Comment se prémunir d'un délicieux danger Quand être l'attaquant n'est être un étranger Et qu'un plaisir abrège, à la fin, nos souffrances ? Je me délecte un peu de l'attente, et j’enfreins Prestement, ce portail dont je porte carence Pour entamer, profond, cet ultime refrain

Ashvins

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Pour ne pas attiser trop d'émois chez les hommes Se sont dissimulées les forces naturelles Fardées de nos égos ainsi qu'une aquarelle Les faibles sont les forts -  et l'entente est querelle La nature n'alloue qu'aux humbles, ses mystères Le Deva lumineux n'émerge aux officiants Agni caché de feu s'habille en scintillant Il nous échappe tant que nous restons sur terre Et tant sont attirés - puissances numineuses ! De ce premier appel - étendue vénéneuse Égarant les troupeaux comme une arme divine La frontière des mondes est notre cessité Nous n'aurions des romans en voyant les Ashvins C'est à ne point quérir que nous sommes dotés

comète

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L'aède chante toujours les fils d'or de sa comète. Pline nous rappelle que les Grecs appellent "comète" et les Romains "étoiles chevelues" celles qui sont hérissées d'une touffe de poils couleur de sang, se dressant à leur sommet comme une chevelure. Leur différent noms réfèrent ainsi aux variations de leur crinière - dans le meilleur des cas.  *** Je n'aime Celichius a propos des comètes Lui qui voit dans la tresse une fumée de maux Trop emprunt d'Aristote, et trop peu des émaux Enflammant les Hippias ainsi qu'une allumette ! Ce qui est caché sous la coiffe est un mystère Les Acontias sont belles et les hommes en ont peur Nous les verrions, plus haut - mais nous sommes sur terre Et car je m'en souviens, aussi Sénèque à tort Mais je ne l'ai plus vu pendant un temps certain L'orbe abrite un retour et même aussi lointain L'espoir est son itérative incandescence ! Mouvement, fixité, ensemble à la raison Échappent ainsi

marElle

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Pas que nous soyons 'un' dès la case première Ni qu'à deux nous n'avons plus besoin de marcher Pas plus qu'à trois l'ensemble est déjà déclenché Ce chemin répétons ainsi qu'une prière ! Non plus qu'à quatre et cinq, l'horizon se déploie Le six est en hauteur, symétrique et à l'ombre De ces deux, triomphants, magistraux marquis sombres Sept et Huit, qui distants le libre azur octroient ! Je n'ai connu personne au statique destin Ce principe enquérant tant le jeu que l'instinct - Qui nous fait remonter chaque fois vers le ciel ? Mais l’en-haut seul, appelle et la craie s'atténue Et j'aime à risquer sans les cases, la marelle En marchant seul le zénith d'un souvenir nu