Je ne peux reprocher que constance aux poètes L’œil aiguisé, toujours, aux lignes équitables Ils savent, chaque jours, apposer l'épithète Qui pèse la saison pourtant insaisissable Ils chantent ainsi qu'ils parlent, et le vent danse autours Qui fait danser les gens résonnant de liesse Un magnétisme calme, aussi fier qu'une tours Qui cause rêverie, et puis la gentillesse Mais comment d'un bonheur appliquer consonance ? Je m'éloigne en échos, élude les reflets Qui insufflaient d'antan en accord, nos sifflets De le voir, je ne veux, par mes mots, l'amincir Trop billant cet éclat, sa rime est un silence ! Je m'applique au courroux et à la pestilence