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Affichage des articles du juin, 2014
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Ils diront que mon teint, vermeil auparavant, Se perd comme une fleur qui se fanit au vent:… (Pierre de Ronsard; « Amours de Marie. »)   Nos cœurs trop sont remplis et ne peuvent s'étendre Le temps fugace fuit et ne s'arrête pas Les années font de notre fraîcheur, un repas Nous ne savons pourquoi vouloir sans entreprendre Félicité s'enfuit avant notre vaillance La fin, sans le sentir, consomme nos ébats Profonds et sans secours pour baiser le trépas Et la mort à nos yeux effroyable, s'élance La mémoire de nous comme un livre s'achève Il faut vivre, et de vivre ne faisons que grève Omettant d'aboutir nos propres déviations L’abdication fanit le plus solide espoir Il n'est pas ordonné que nous mourrions sans voir Chaque étreinte avortée en nos distanciations